F.A.Q
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Avec l'Initiative pour la responsabilité environnementale, nous voulons un avenir qui garantit une vie de qualité pour tout le monde : avec des aliments locaux et sains, un environnement propre et intact, des emplois stables et décents, ainsi que plus de bien-être et de temps pour la vie en communauté, plutôt qu’un quotidien dominé par le stress et la solitude. En effet, le système économique actuel, axé sur le profit et la croissance, a conduit à la crise climatique et environnementale, ainsi qu’à la pollution de l'air que nous respirons, de l'eau que nous buvons et des sols où nous cultivons notre nourriture. La quête infinie de profits des grandes entreprises met en péril les bases mêmes de la vie humaine. C'est pourquoi nous demandons un changement radical de la manière dont fonctionnent notre économie et notre société : nous voulons que les responsables assument les conséquences de la destruction environnementale et offrent à tou·te·x·s un avenir digne de ce nom.
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La science le dit clairement : dans la lutte contre les crises environnementales, les dix prochaines années seront décisives.
Nous n'aurions jamais dû dépasser les limites planétaires. Pour préserver nos propres bases vitales, nous devons agir rapidement et avec détermination. Ce n'est qu'ainsi que nous pourrons encore réduire l’impact de la crise climatique et éviter la disparition des espèces.
Les moyens nécessaires à un changement écologique existent, seule la volonté politique fait défaut jusqu'à présent.
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La Suisse doit produire et importer de manière à ne consommer qu’une quantité de ressources disponible dans le cadre des limites planétaires. Elle doit aussi veiller à ne libérer qu’une quantité limitée de substances nocives que notre environnement peut supporter.
Pour ce faire, nous nous basons sur le concept de limites planétaires. Celui-ci définit, pour différents domaines, la quantité de pollution que la Terre peut absorber avant que les écosystèmes ne basculent.
L'objectif concret de l'initiative est que la Suisse réduise son impact environnemental en l'espace de dix ans de manière à respecter les limites planétaires. La mise en œuvre de ces objectifs doit se faire de manière socialement responsable.
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L'initiative demande à ce que l'économie utilise les ressources de manière responsable, en respectant les limites planétaires. Les mesures suivantes peuvent y contribuer :
Investissements dans un avenir social et écologique : un programme de sensibilisation et de promotion d'emplois durables, ainsi que des investissements dans des projets écologiques tels que les énergies renouvelables et la mobilité douce - d’autant plus après le rejet des extensions d’autoroutes le 24 novembre 2024 - permettrait à tout le monde de bénéficier d'un avenir sûr et viable, sans détruire l'environnement
Responsabilité des grandes entreprises et des multinationales : la quête de profit des grandes entreprises met en péril nos bases vitales. Il est donc logique que ce soit à elles d’assumer la responsabilité et la réparation des dommages qu'elles ont causés. Par exemple, en contribuant financièrement à la lutte contre les crises environnementales et en respectant des critères écologiques et sociaux bien définis, tant au niveau national qu'international.
Commerce équitable : une grande partie de notre impact environnemental est généré à l'étranger. Pour respecter les limites planétaires, notre commerce doit également être durable. Nous y parviendrons notamment par l’application de critères sociaux et écologiques clairs dans nos accords commerciaux.
Un nouvel objectif pour l'économie : la quête incessante de profit et le dogme de la croissance infinie détruisent notre environnement. Nous devons trouver le moyen de bien vivre indépendamment de la croissance économique. Ainsi, nous aurons un avenir viable, offrant une meilleure qualité de vie, davantage de moments en communauté, de temps - tout cela en respectant les limites planétaires.
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Les crises environnementales renforcent les inégalités existantes - par exemple l'inégalité entre les sexes. La lutte contre les crises environnementales est donc intrinsèquement sociale.
Une mise en œuvre socialement acceptable de l’initiative peut se traduire par une transformation écologique de tous les secteurs de l'économie et de la société, afin que les biens et les services tels que la mobilité douce, les logements écologiques ou les aliments sains deviennent accessibles à tou·te·x·s.
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En votant OUI à l'initiative pour la responsabilité environnementale, nous choisissons un avenir qui place au premier plan le bien-être des personnes et de la planète :
Une meilleure qualité de vie pour tout le monde : au lieu d’une course effrénée au profit, nous privilégions une nature préservée, une alimentation saine, des espaces de détente et des lieux de vie verdoyants. Une économie respectueuse de l’environnement favorise davantage de temps pour les liens humains et crée des emplois durables.
Une économie durable et résiliente : en respectant les limites planétaires, nous préservons sur le long terme les ressources dont notre économie a besoin. Le bien-être des individus et de l’environnement doit primer sur les intérêts des grandes entreprises.
Solidarité et justice : la Suisse porte une responsabilité historique dans les crises environnementales. Avec cette initiative, nous agissons de manière solidaire - pour les populations des Suds globaux, qui subissent les conséquences les plus graves, et pour les générations futures.
Faire de la Suisse un modèle : grâce à sa prospérité, ses technologies et sa démocratie, la Suisse peut démontrer qu’une transformation écologique et sociale est possible, et donner ainsi l’impulsion d’un changement global.
Ensemble, construisons un avenir digne d’être vécu pour nous-mêmes comme pour les générations futures.
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L'initiative demande une réorientation de l'économie, en s’éloignant de la pensée unique du profit, et en se concentrant davantage sur le bien-être des personnes et de l'environnement.
Nous devons trouver des moyens de bien vivre indépendamment de la seule croissance économique. Si nous agissons maintenant, nous pourrons créer des dizaines de milliers d'emplois durables qui favoriseront la transition.
Au contraire, ne rien faire nous coûterait très cher : en Suisse, les conséquences de la crise climatique pourraient représenter un coût de 10 milliards de francs par an, ce même sans inclure les impacts sur d'autres domaines environnementaux, comme la perte de biodiversité. Par ailleurs, les vies détruites et les décès engendrés par les catastrophes environnementales vont bien au-delà de toute évaluation financière.
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Les limites planétaires sont des points de repère écologiques qui indiquent jusqu’où l’humanité peut pousser ses activités sans risquer de déséquilibrer gravement la Terre, et mettre ainsi en danger sa propre survie. Ce sont des seuils définis par des scientifiques pour des aspects essentiels de l’environnement, dans des domaines tels que : le changement climatique, la biodiversité, l'utilisation de l'eau, des terres et la pollution de l'air, de l'eau et des sols.
Si ces limites sont dépassées, nous risquons de causer des dommages bien plus graves et ayant des conséquences irréversibles sur les écosystèmes et les êtres humains.
L'initiative demande que la Suisse respecte ces limites, ouvrant ainsi la voie à un avenir épargné par des crises environnementales toujours pires.